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9 novembre 2009 1 09 /11 /novembre /2009 09:50

FRANK-WILL

Peintre et aquarelliste. Nanterre (Hauts de Seine) 13 mars 1900 - Clichy (Seine) 29 décembre 1950. Fils du peintre Frank Boggs d’origine américaine, Frank-Will a signé à ses débuts Franque, William Frank, ou seulement Frank ; c’est en 1919 qu’il adopta définitivement son pseudonyme. Entre 1914 et 1918, il séjourna chez son père, boulevard de Clichy. En 1916, il se consacra plus spécialement à l’aquarelle, qui constitue le meilleur de son œuvre, plus que les huiles parfois lourdes et empâtées, sauf peut-être les dernières. L’année suivante, il rencontra Gen Paul, qu’il a influencé à ses débuts, et Leprin qui deviendront ses amis. Gen Paul l’entraîna dans la fameuse Chignolle, fanfare de peintres locaux. Impossible de répertorier toutes les adresses qu’il eut sur la Butte. Pendant la guerre il résida au 37, rue Pigalle, puis s’installa finalement 1, boulevard de Clichy, au-dessus du café des Artistes. Pierre Bureau, dans son livre sur Leprin raconte que Frank-Will qui avait reçu en héritage en 1926, la somme de 80.000F en liquide alla les “placer” chez Manière, rue Caulaincourt, à charge pour lui de prélever sur cette somme le coût de ses consommations ainsi que celles de ses amis. Inutile de dire qu’il ne fallut que quelques mois pour épuiser l’héritage. Denis Coisne, de Bourg-en-Bresse, a publié la seule monographie connue d’un artiste qui vaut souvent mieux que sa réputation de peintre facile. Il faut dire que sa production fut abondante pour une carrière somme toute assez courte, il est mort à 50 ans. On pouvait voir ses aquarelles chez Georges Petit (1929), chez Terrisse, Keller et Yvonel, ainsi que chez Henri Bureau dans sa galerie du 54, rue de Rochechouart. Montmartre et Paris ont été ses sujets favoris, cependant il avait aussi peint des marines, des bateaux et des galions, la côte normande (1922), des orchestres (1927), la province, Moret sur Loing, la région parisienne, Mantes (1928 et 1938), des “bacchanales” (1941), et le Maroc (1948). Inhumé au Père-Lachaise, près de ses parents.

© Éditions Roussard - Dictionnaire des Peintres à Montmartre

 

 

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9 novembre 2009 1 09 /11 /novembre /2009 01:27
Aude de Kerros : "L'art caché : Les dissidents de l'art contemporain"
C’est un livre ambitieux qui se veut une suite au fameux essai de Vladimir Weidlé Les abeilles d'Aristée sur la crise de l’ art moderne ; et pourtant la démarche de celle-ci n’en demeurait pas moins esthétique. De nos jours le destin de l’art s’est encore assombri. « l’art contemporain n’est plus une esthétique mais avant tout une morale. sa fonction est de présenter le bien et de désigner le mal. »Aude de Kerros se penche donc sur le schisme apparu au tournant des années 1960 avec l’art contemporain et tente d’exprimer le point de vue de l’artiste car il existe une « arrière-garde » réunissant tout ce qui est exclu : un art caché. Elle s’intéresse aux rapports complexes qui se forment en France entre l’art contemporain devenu art officiel et les divers aspects de « l’art caché ». L'art contemporain a réussi à s’immiscer même dans les églises, parfois au détriment du sacré. Cette art est au-dessus des cultures ; il permet de gommer les identités, d’uniformiser. Elle démontre toutes les compromissions de l’art contemporain avec le pouvoir et son alliance avec le mercantilisme. L’art contemporain est utile pour le pouvoir marchand car il propose toutes ces valeurs que sont l’abondance, l’immatérialité, le renouvellement rapide de la marchandise...Elle reproche aussi l’absence de débats concernant l’art contemporain ou plutôt que les seuls débats se déroulent devant les tribunaux. C’est aussi une des caractéristiques de notre époque moderne : il existe une profusion de loi pour réglementer notre vie et empêcher la libre expression.Ce livre est une synthèse très vaste et précise de l’histoire de l’art contemporain. Nourri de nombreuses lectures et d’anecdotes pertinentes, cet essai possède la qualité plutôt rare de marier la profusion du savoir et de la clarté sans posséder les excès d’un pamphlet.

Nous sommes tous concernés par la suprématie de l'art contemporain nous devons nous battre pour défendre notre art figuratif pour qu'il retrouve sa vraie place!! Dominique Gioan
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1 novembre 2009 7 01 /11 /novembre /2009 13:16
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1 novembre 2009 7 01 /11 /novembre /2009 12:56
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Présentation

  • : Dominique Gioan aquarelliste, l'ART caché, c'est nous!
  • : mon blog , c'est mon journal d'aquarelliste . J'y parle de mon actualité : mes stages, mes expositions en France et à l'étranger, mon livre "une aquarelliste à Paris "éd Massin", mes dvd de cours réalisés par une jeune boîte de production : les cerveaux électriques .
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Profil

  • dominique gioan
  • J'ai découvert l'aquarelle à Bruxelles à l'école Pierre Chariot alors que je cherchais déjà à apprivoiser la lumière et la transparence dans le vitrail!
J'enseigne l'aquarelle à l'ATELIER DU PASSAGE dans le 17ème arr.de PARIS
  • J'ai découvert l'aquarelle à Bruxelles à l'école Pierre Chariot alors que je cherchais déjà à apprivoiser la lumière et la transparence dans le vitrail! J'enseigne l'aquarelle à l'ATELIER DU PASSAGE dans le 17ème arr.de PARIS

Salon au GRAND PALAIS

SALON  DE  LA  PEINTURE  A L'EAU AU GRAND PALAIS  PARIS
"Brume sur le Gange"
 D.Gioan
95cm par 80cm

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Salon des Petits formats

SALON DES PETITS FORMATS AU GRAND PALAIS: ARRÊT SUR IMAGE :
Auberge Nicolas Flamel      D.Gioan      30cm sur 40 cm
 Aquarelle originale extraite du livre "Une aquarelliste à Paris"
éd.Massin 2005 (5000 exempl)    éd.bilingue Massin 2009 (fr,anglais)
                 

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